Il était une fois, un petit garçon qui voulait devenir militaire, non par amour des armes ou de la guerre comme le laisse supposer parfois les chansons, mais parce que chez lui personne ne le défendait et qu’il voyait souvent une compagnie de l’armée passer près de sa maisonnée.
L’époque n’était peut-être pas versée dans ces vicissitudes d’aujourd’hui ou la justice semble embaucher des voleurs de prairie.
Néanmoins, elle avait aussi ses craintes silencieuses comme une terreur venue d’un bois d’automne.
Et c’était l’automne justement, le petit garçon avait grandi et après avoir travaillé, travaillé, travaillé, échappant au pierre-niche que la vie barbare avait dressé devant lui, il se voyait en face d’un refus, d’une sorte de secte qui aurait du être laminé dans le lavoir de l’oubli.
Et après un combat de 5 ans, le petit garçon se vit mourir dans la forêt. Et pourtant autour de lui, on parlait de joie, de fêtes, de belles musiques, d’objets magnifiques, offerts au bon cœur de la population. Voulait-on leurs acheter leur âme ou leur conscience, étaient-il dans une secte, tous ces gens qui riaient et s’amusaient alors que d’autres mourraient de faim en ayant travaillé à leur juste chance?
C’est la malédiction d’un gitan aurait peut-être affirmé un commerçant de manège.
Un autre aurait dit, c’est un curé qui ruine la vie humaine.
Un autre aurait dit, c’est un capitaliste qui veut exploiter l’humanité.
Un autre aurait dit, c’est l’armée des services secrets qui choisit qui doit vivre ou mourir.
Un habitant de la cité, un peu plus érudit aurait dit c’est d’abord une histoire de famille.
Et un jour la famille en question, après des années de labeurs, arrivant devant, un juge et n’ayant point d’argent, se vit voir un notaire, considéré comme un voleur de terre et un maire et une assistante sociale et un banquier.
Et au final, la famille sortant de là, se demandait toujours comment faire, le médecin avait
conclu à un accident……
Et la famille se disait à quoi sert de payer tout ces gens, maudits comme des cerfs.
Nous n’avons pas besoin qu’on nous vol plus que cela.
Un habitant du village qui riait dans sa barbe, leur dit simplement, ces gens là, nous on mentit pendant plus de 20 ans. Pour un villageois, aller les voire, c’est un peu comme leur dire en revoir. C’est en tout cas ainsi dans les villages de campagne.
Et la famille du petit garçon qui s’était réveillé presque d’un mauvais songe, se mit à se dire, maintenant qu’un voile de tristesse recouvrait leur pensée, qu’un jour leur fils reviendrait de la guerre et de l’armée.
Et dans les bois de la campagne, peut-être un matin de décembre, un homme sortit d’une forêt et il avait comme une tenue militaire et semblait revenir des enfers………..
En demandant à la justice et à dieu: « Seigneur qui m’a assassiné…..???? Pourriez-vous les châtier????? ces voleurs de terres……..
Et il y eut comme un écho dans le souffle du village….
Et il est dit de cela que la première réponse serait celle du diable……
Et que d’autres suiveraient….