Joséphine sort, a-telle assez d’essence ? C’est qu’il en faut des courses pour sa marmaille.
Ailleurs, les carrosses servaient peut-être de garde manger tant le personnel du maître de maison était débordé, à moins que ce ne soit pour cause qui diffère.
Alors quel dîner établir ? Pensons au supermarché, à l’épicerie, au commerce de détail.C’est cela le détail ? Quels sont les prix ? Des prix, on parle de marge arrière.
Alors, un recul,une avancée et la qualité du produit, me direz-vous ? C’est la vue, l’odorat, le toucher. Joséphine s’inquiète, ces fruits ne sentent rien, ils sont anesthésiés.
D’autres là- bas semblent trop murs. Et puis va pour des letchis, c’est exotique.
L’exotisme, société qui rêve de nouvelles lunes, de mystères, de saveurs oubliées.
Mais elles n’ont point disparues. Simplement, Que pèse un sac de fruits ?
Pour le marchand, il pèse cher, c’est son gagne pain. Pour le client, il varie en fonction des besoins.
Les besoins et déjà on n’ envisage plus le manger comme un plaisir mais comme une solution.Et c’est bien.
Le cuisinier du grand hôtel du marais en résout tous les jours de telles équations.
Faut-il cuire le foie de veau d’une façon particulière aujourd’hui ? Le ministre se présente
Le ministre a une indigestion mais le chef ne le sait pas. Mangera t-il son plat préféré ?
Et oui le Ministre a des avantages, avantages, voilà qu’on sort de la cuisine pour se retrouver dans une autre.
Le mari de Joséphine, André, ne peut rien avaler avant une heure possible. Il a de mauvais souvenirs d’enfance, dirions-nous. Une famille qui mange comme quatre et les desserts, il ne peut plus les voir, même en peinture.
Comment faire pour lui? De l’art , le mot est lancé.
Qui connaît ce terme ? Il y a de cela plusieurs années, un groupuscule a affirmé que l’art est une supercherie, de la pub évidemment. Y avait-il trop d’art à cette époque ? La commission de ces Messieurs peut-être. Et on se retrouve là aux toilettes, c’est qu’une bonne chose se digère, circule dans l’organisme, un corps qui est apaisé. Mais, monsieur Regato nous parle de poison .Les aliments en contiendraient, L’Europe se lève, Que faut-il ingérer ?
Hector aime le beurre, André déteste les desserts, le chef du grand hôtel s’occupe d’une indigestion.Et on s’y aventure, ça viendrait de l’intérieur, l’intérieur et l’extérieur. Des dames applaudissent.Le yaourt, le bon yogourt, le bio, pour finir son repas. Est-ce autant l’emballage que le contenu qui intéresse le consommateur ? Et on sort de l’art, on se retrouve dans une jungle étrange.Le voyage revient.
La nouveauté, Berlor veut une nouveauté. Le marmiton s’étonne. C’est un diner magnifique.Sa famille est là. Ils pensent enfin à lui.Gaspard n’a pas un sou en poche. Son lieu de vie n’est pas des plus agréables.Il se dit qu’on l’exploite. Il a raison. Nourriture, coûtes tu cher ?Ce qui est aimé, pourrait répondre un écrivain. Aimer, amour, aide- nous.
Alicia déteste l’amour, elle l’abjecte, le méprise. Elle veut un homme.
Mais, un homme ca mange. Si on regarde la télé une femme ca fait des régimes.
Et on y est, la norme sociale. A l’heure actuelle, elle évolue, se métamorphose, se
transforme.Ce n’est pas elle ,peut-être, c’est qui ?
Une éducation, une façon de voir la vie. Qui peut comprendre ?
Le petit bonhomme mange des caramels.