Les hommes agités de leur confrontation
Un jour de mort cruelle
Pour ceux d’entre eux aimés
Firent comme tour de Babel
Serment Mythologique
Quels sont ces animaux et ces peintures blafardes ?
Voila que certains cris alors que d’autres chantent
Et des hommes sorciers
Venant de terres arables
Incantent des mots et des murmures glacés
Homme, homme
L’image et les légendes se figent dans leurs yeux
On dirait que bientôt ils vont atteindre les cieux
Demeure , demeure ,
Qui marchent au pas du temps ?
Le logos est un charme comme dresseur de serpent
Qui parcours les âmes dans cet étrange instant
Tribu et tributaire, esprit de la matière
Substance d’écho solide
Des souffles invisibles
Mais les dieux de ci loin
Qu’ils apparurent un jour
Ne voulant de ce peuple réunit dans une voix
Firent de ce langage, des langues disparates
Du serment Mythologique
Ne reste que l’effroi
Les yeux du passé sont choses innommables
Et de ce sortilège, peu ont trouvé encore
Les sens, signes alchimiques, de nos tombeaux perdus
Connaitre sa naissance, est-ce relique sacré
Ou Livre de l’errance, savoir d’exilé ?
Quelquefois une musiques au lent mouvement des corps
Rappelle dans une scène,
Plus qu’humaine semble t-il
Ce qu’il y a d’antique, de si haut dans nos chairs
Le théâtre plastique, histoire de nos enfers
Et de nos paradis
Qui consulte encore l’oracle?
L’oracle de la nuit