Un livre de poche intéressant dans la collection livre de poche classique, le livre les amies du poète Paul Verlaine.
Les amies, ouvrage délivré « sous le manteau » avec l’accord de l’éditeur Poulet Mallasis et publié à Genève serait paru vraisemblablement début novembre 1868 sous le pseudonyme de Pablo Herlagnez.
Cet ouvrage fut condamné par le tribunal correctionnel de Lille le 06 mai 1868 ainsi qu’une cinquantaine d’ouvrages comme les épaves de Charles Baudelaires, point de lendemain de Vivant Denon pour « outrage à la morale publique et religieuse ainsi qu’aux bonnes moeurs ».
Mais que contient ce livre de Paul Verlaine, les amies.
Il s’agit de tableau de jeune femme voir de jeune fille ayant des échanges amoureux.
Peut-on réellement parler de lesbianisme pour cet ouvrage ?
Ne s’agit-il que de jeu érotique d’enfant ?
Le poème sur Sappho interroge, le rite féminin,
Sappho ou Sapho, celle qui a perdu son amant , « la pâle Séléné qui venge les amies »
, celle qui personnifie la lune dans la mythologie grecque.
On le comprend, il s’agirait d’une valse promise qui n’a pas eu lieu.
Est-ce princesse et sa cendrillon ?
Mais se rapport à la lune chez Verlaine et à Sapho fait apparaître en fait la présence d’un culte.
S’agit-il d’une de ces sectes dédié à une déesse Lune ? Ou d’un groupe de femme déifiant ?
Paul Verlaine avait inclu les amies dans sa revue les poètes maudits, il s’agirait donc d’une sorte de malédiction ou d’une mauvaise opération qui prendrait sa source dans un rite de la lune.
Verlaine dans ce livre semble en fait poser une question, ces femmes, ces amies ainsi décrite, sont-elles à lui ?
Mais que veux dire ce lui ?
Un lui qui daterait d’une antiquité romaine, qui concernerait donc Rome ou un lui plus ancien d’une antiquité grecque ? Ou plus ancien encore ?
Si on se réfère à l’antiquité romaine contemporaine de Sapho, on peut comprendre que ces poètes maudits du 19 ème siècle, aurait été maudit par quelqu’un qui représenterait un personnage de Rome.
Il s’agit donc probablement d’un sénateur qui comme on le sait est attaché historiquement à Rome ou à des femmes de celui-ci.
La poésie de Verlaine « les amies » est donc probablement une interrogation de son siècle après que le poète Alphonse de Lamartine est effectué une présidence sous la III ème république, une interrogation sur les vérités religieuses, politique et de cours.