L’Olympienne
De l’Olympienne
Au ciel d’été
Amoureuse haine aimée
De ses promesses et ses aveux
Des langueurs traitresses au fond des yeux
Pour le beau plaisir du Palais
Étaler ses appats bien faits
Le temple plaisant des amoureux
Comme sous les jougs
Des affreux
A celui-ci demande de l’or
L’autre fait d’une capitale un corps
L’Olympienne bradée à plusieurs
Objet vétuste du coeur
Et voilà encore un qui rit
Tout sourire de comédie
Répétant à demi-mots
Une troisième fois pour les sanglots
C’est l’usage de la patente
Trouvons lui donc un mari
On fera quelques lettre-de change
Pour sa pudeur et ses amis
Et si elle se prête au jeu
Nous serons riche de ses caprices
Tant qu’on l’accorde à dieu
Elle sera belle de ses délices.