Un livre intéressant dans la collection folio essais Oviri de Paul Gauguin.
Oviri qui voudrait dire « le sauvage » surnom de Gauguin.
C’est un livre qui retrace le parcours de Paul Gauguin à travers ses écrits et ses déplacements.
La question qui semble traverser cet ouvrage est celle de la place de la foi dans l’art.
Pour Paul Gauguin qui est pour les progrès de la science, la philosophie ect….. et contre l’église catholique telle quelle est présentée à la fin du 19 ème siècle soit quelques temps avant la séparation de l’église et de l’état, le problème religieux se situe dans l’interprétation de la foi.
Pour le peintre, la foi est rationnelle comme pour les anciens temps de l’église . La scène du christ partageant son repas est une scène que nous sommes invités à vivre dans notre quotidien sans connotation mystique. Le problème à son sens de l’église est que celle ci n’a pas suivi la logique rationnelle des anciens temps mais une logique spirituelle qui favorise les sectes de toutes sortes en son sein s’éloignant de la parole des apôtres. Néanmoins, il explique que lire la bible dans sa vérité ne serait possible qu’a un petit nombres d’érudits tant celle-ci est codée et secrète dans le tortueux labyrinthe de la religion révélée. Il s’agirait pourtant de codes rationnels.
La question à ce jour serait donc de savoir si le rationnel protège vraiment des sectes au contraire du spirituel. Il semble apparaître que ce n’est pas le cas pour preuve ces nouvelles technologies avec images ou lumière hypnotique, les contrôles de suggestion sur les individus, les arrestations politiques, le terrorisme, les publicités suggestives, l’imposition d’une croyance rationnelle sur les autres croyances ect…. . Un rationnel pour une société sous contrôle ne permet pas de sortir de cette question des sectes.
Le problème serait plutôt de l’ordre de l’entendement. Faut-il revenir au scolastique dans notre société moderne ou le rationnalisme en tant que logique économique de continent, voir mondial semble créer plus d’incompréhension entretenu savamment que d’avancée pour notre société future, la question se pose probablement.
Pour conclure, un livre a conseiller au artiste mais aussi aux personnes qui veulent découvrir la vie et les questions que peuvent se poser un peintre dans son quotidien.