Mr Perdu était psychiatre depuis une dizaine d’année. Il était rentrée dans ce métier par hasard, c’était du en partie à la renommée de Lacan.
Lacan dont tout le monde avait à cette époque parlé car tous les grands philosophes étaient mort et que celui ci proposait une théorie qui se rapprochait un peu d’une sorte d’esthétique philosophique.
Et Mr Perdu aurait voulu être philosophe. Il avait bien sur entrevu la théorie freudienne et ce nerf guerrier que Freud qui était probablement un successeur de Socrate avait voulu expliquer dans une théorie d’analyses. Mais Freud l’attirait moins, à cause probablement des sortes de réflexions sur l’adultère qu’il avait oedipement développé.
Lacan, lui paraissait nouveau, presque moderne et ayant quelque-chose de philosophique. Ainsi, lorsqu’il reçut Joshua pour son premier entretien, il appliqua la théorie Lacanienne.
Joshua était comme bloqué dans son langage et parlait par onomatopé. Les brefs signes Lacaniens qui peuvent se comprendre comme une interprétation de l’animalité qui recouvre parfois le comportement humain était pour Monsieur Perdu, une béquille dans son dialogue avec Joshua.
Pour Monsieur Perdu, le problème n’était pas temps qu’il ne pouvait travailler avec Joshua mais qu’une quantité de personnes dont certaines féminines voyaient dans cette approche théorique, une philosophie emprunte d’antropomorphisme, un antropomorphisme déifié.
C’est à dire dans leurs esprits de citadines, un animal avec qui s’amuser.
Au delà de cela, il y avait toutes sortes de théories nazistes, le culte de la race supérieur, les drogues, les électrochocs.
Mr Perdu en tant que Psychiatre averti, savait que le mal humain se transmettait, c’est à dire que la douleur que l’on pouvait faire subir à autrui, s’appliquait en transfert sur sa propre personne ou encore sur certains membres de sa famille.
Joshua était pour lui un patient qu’il pourrait peut-être guérir éloigné de l’interprétation Darwiniste de ces contemporains.
On le comprenait fort bien, ce psychiatre ne prônant pas la drogue et ne voulant faire un contrôle de l’individu mais plutôt, une approche soignante, guérisseuse, n’était pas forcement bien vu dans une profession qui avait choisi la torture comme mode de protection.
Et il devenait entouré de toutes ces folies humaines, ces tortures, ce délitement des corps, presque philosophe.
Mais un autre problème se dressait alors devant sa porte, c’était celui du commerce des soins du corps.
Et lui aussi en observant les autres, regardants ses classifications, facturant ses clients se retrouvait comme Freud parfois en face d’une sorte de prostitution organisée, d’esclavagisme et il savait que certains de ces collègues y avaient plongé le nez.