Les bois mélancoliques reviennent en octobre
Ces signes fantastiques des feuilles de l’automne
C’est cette odeur d’humus qui anime la terre
Mémoire de nos ancêtres, de nos anciennes terres
Chasseur dans ces bois, marchant à pas de loup
Ou courant sous les arbres , enfants impressionnés
Par ces poumons vivants
Ont-ils une trachée ?
Le vent qui éternue, courant d’air lascif
N’en faisant qu’a sa tête dans les cheveux brillants
Fuir les craquements de bois
Des bois mélancoliques
Nymphe et satyre qui jouent
Le Cache- cache oublieux
Qui dort encore ici à l’ombre du ciel bleu?
En grelot, la pluie fine
Sur cirés et bottines
Tout près d’une Dryade
S’enfonçant dans un chêne
C’est la beauté du bois
Des bois mélancoliques
Qui reviennent en octobre
Ces signes fantastiques.