Le silence interrogeait la parole
La parole ne répondait point
Un autre verbiage semblait se tenir
Etait-ce pour un aqueduc ?
Allant d’un lieu à l’autre
Le silence de la parole était toujours aussi prègnant
Accompagné de bribes de langages sournois
De complots, d’insultes, de vol, voir de violences
De traitrises ou d’un complet abrutissement.
Un naif passant par-là ne trouvait point ses bavards
Ni de joyeuse fêtes ou ribaudes
Mais des nuits lugubres, des chaleurs surfaites,
Parfois de la haine, de la misère, de la faim.
La parole avait-elle une autre échope ?
Les mots s’écrivaient pourtant
Mais les réponses ne se faisaient point
La parole et le silence
Comme dans le bruissement des eaux.