Georg Trakl est un poète autrichien du 19 ème siècle qui est considéré comme un représentant majeur de l’expressionnisme tout comme le peintre Edward Munch. C’est à dire de l’expression d’une subjectivité et la déformation de la réalité avec souvent comme symbole fort la mort de dieu, voir la culpabilité.
Bien entendu pour lire ce poète à moins de maitriser l’allemand, il faut choisir une traduction, et le livre que j’ai pu avoir entre les mains est poème (I) de Georg Trakl d’après une traduction de Jacques Legrand .
Que dire de la poésie de Georg Trakl ?
Elle est un peu comme la peinture » le cauchemar » du peintre du XVIII ème siècle Johann Heinrich Fussli
( Le cauchemar 1781).
C’est une poésie emprunte de baroque, d’antiquité rêvée, de légende slave, d’un gout presque gothique, voir fantastique.
La traduction permet d’apprécier le style du poète même si elle aurait mérité quelques petites amélioration pour certains passage du recueil.
Le recueil d’ailleurs parlons en, il s’agit plus d’une compilation des poèmes de Trakl, comme rassemblés pêle-mèle, dans des sortes de portraits poétiques, de longs paysages. Ici, il y a certainement l’influence de l’expressionnisme. Et le poète lui même étant mort très jeune à 27 ans n’ayant probablement pas organisé réellement son œuvre poétique.
A la lecture, on retrouve un peu la joie de la nature et du fantastique, le thème du sang, de la sœur, une sorte de double du poète, la question de dieu, de la destinée, le chemin de vie.
En conclusion , un livre intéressant avec certains poèmes réellement envoutant mais l’impression d’un manque de lien entre certaines parties des textes.
Trakl étant en fait très fort pour nous présenter des sortes de tableaux poétique de la nature. Des tableaux poétiques rêvés, voir fantastique parfois presque morbide.
Sa poésie rappelant un peu le poète allemand Holderlin dont il fut l’admirateur.
L’interprétation musicale guitare/voix toute simple d’un de ces poèmes mélancolie sera présentée ici :
Mélancolie
L’âme bleue s’est refermée muette
Dans la fenêtre ouverte tombe la forêt brune
Le silence des bêtes sombres ; dans la profondeur meule le moulin
sur le chemin,, les nuages dévalent,
Ces étrangers dorés. une cohorte de coursiers
jaillit rouge dans le village. Le jardin brun et froid
L’aster tremble de froid, sur la clôture peinte tendrement
l’or des tournesols est déjà presque enfui.
La voix des jeunes filles, la rosée a débordé
dans l’herbe dure et l’étoile blanche et froide.
Au milieu des ombres chères vois la mort peinte
chaque face pleine de larmes et fermée sur elle-même.
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