Aux heures délicates du soir
Livre dans le livre au regard
Contées Légende des poésies de tout temps
Et celles des nymphes du bois de Myr
Qui voyant passer un jour un jeune faune dans le chemin du printemps
A l’aurée d’une clairière sombre et bleutée
Sous les pluies fines des nuages engrisés
Demandèrent aux géants de l’Azur
Un immortel lac, étang du souvenir,
Nature parfaite
Dans le murmure des eaux
Aux caprices des années
Des soleils et des vents,
De lunes d’aujourd’hui et d’hier.
Et le faune dans sa forêt majestueuse
Ecoutait les musiques
Des amours oubliés
Des colères du tonnerre
Des printemps, des étés
Et une nuit quand ces flots lumineux
Allèrent tant jusqu’a lui
Qu’en ombre, aussi noire que la terre, il devint
Et passèrent les siècles du destin…