Le grand d’oncle d’Isidore était ce qu’on pourrait appeler un homme de la campagne.
Il aimait observer la nature, soigner ses moutons, il avait aussi quelques oiseaux, de jolies
tourterelles.
L’oncle d’Isidore vivait près d’une église. Ce rapprochement avec ce lieu de culte ne le dérangeait pas mais ces voisins l’agaçaient. Il voyait en eux de perpétuel voleur, toujours près à combiner pour le moindre larçin.
Isidore était un de ses petits neveux mais son grand oncle issu d’une grande famille avait disait-il une flopper de petits mécréants sur le dos.
L’oncle d’Isidore était très attaché à ce que tout soit en ordre. De même dans une sorte d’économie de nécessité. Il ne voulait jamais dépenser un sous. Il n’était pas riche de par son métier. Il était chauffeur de car pour les personnes âgées et enfants et on ne peux pas dire malgré le respect de l’éducation qui s’imposait en ce temps là que les gens étaient très polis avec lui. On le surnommait même Jean de la croix parce qu’un jour voulant protéger ses terres d’un vol de bornage, il avait planté un pieux dans le sol.
Mais à la vérité, la suite de sa vie allait prouver qu’on ne cherchait qu’à le voler.
En effet, il possédait derrière sa maison, un grand terrain ou il entretenait des poules, des chiens, d’autres animaux, un terrain qui d’ailleurs faisait bien respirer la campagne et le bourg au alentour.
Un joli terrain à la vue de tous.
Il disait je ne vendrais jamais cette terre.
Mais, un jour alors qu’il avait dépassé la soixantaine, il glissa bizarrement dans son escalier. Et ce fut le début du calvaire. Bientôt une ribambelle de médecins, d’infirmiers lui sapère sa santé allant jusqu’à lui faire des ponctions sanguines. Pour quels motifs me diriez vous ? Pour un terrain, ce grand terrain qui à sa mort et pour subvenir à la subsistance de cette ribambelle de petits mécréants allait être vendu pour devenir un grand lotissement gâchant le paysage. Le maire semble t-il voulait l’exproprier depuis des années, un combat de plus 20 ans. Des bribes d’histoire racontèrent que celui-ci depuis nageait dans sa piscine toute neuve. Mais ce lotissement semblait avoir surgit d’un crime soutenu par un député, un commissaire de police, une famille voulant faire de la politique et un chef d’entreprise. Isidore se demandait si ces crimelles allaient restés impunis ? La prison au fer rouge n’était-elle pas pour eux ? De plus, sa grande tante décéda
chez elle peu après d’une rupture d’anévrisme suspecte. La maison de celle-çi avait été vendu mais pour Isidore cette vente était caduque faite de malversation et d’arrangement criminel.
Le monde était donc aussi horrible qu’un paysage détruit et l’avidité de certains étaient sans borne.