Le curé de Lasoul qui vivait dans la ville de Hautefort avait une grande facilité pour les langues. Un jour un évêque qui passait dans les environs lui demanda s’il pouvait l’aider à améliorer ses connaissances linguistiques. Le curé de Lasoul en admirateur de la philosophie lui proposa de s’entrainer au dialogue chinois. L’Evéque qui maitrisait peu cette pratique lui demanda de quel entrainement il s’agissait ? Le curé lui délégua un laic pour l’accompagner sur un terrain d’entrainement dans une lande sauvage. L’Evêque se retrouva devant une montagne de pierre. Le laic sortit un papier calligraphié lui dit « Monseigneur l’Evêque c’est l’entrainement habituel , vous devez réciter ces mots anciens en face de cet amas rocheux, la durée d’une telle pratique est de 1h15 d’après les textes. Votre âme en sera fortifiée et vos qualités linguistiques en seront affermies ». L’Evêque s’entraina donc non sans manifester son mécontentement devant ces roches de pierres.
Bientôt, un peu de sueur coula sur son front, il devint rouge, sa langue continuait à répéter la formule. Le laic lui disait, vous devez rester stoique Monseigneur. Au bout d’une heure, l’Evêque fut pris d’un violent mal de crâne. Le laic le ramena près du curé de Lasoul dans un état délicat. Sur le chemin du retour il croisa un paysan qui lui souriait étrangement, il entendait des voix dires, le record ne sera pas battu cette année. Il rentra dans son épiscopat un peu perturbé mais au bout d’une semaine, il constata qu’il s’était amélioré dans sa lecture des langues.
Du coté de la ville de Hautefort on trouva sur le terrain de lande en face des pierres de nouvelles fleurs qui avaient poussé, un druide passa décida d’en couper deux et de laisser la nature reprendre ses droits.