Il marchait dans les steppes
La neige couvrait ses pas
Le brouillard l’enveloppait
La brume quittait son cycle
L’heureuse lumière du jour
Semblait devenir éclipse
Les roches donnaient comme un mouvement
A la terre abrasive
Et dans la nuit opaque
Du moindre sentiment
Il se vit revenir à la forêt de l’ombre
Et sur ses lèvres des mots qu’il avait déjà dit
Conclut en ce langage du temps qui devenait
Dans les steppes marchant
Ses pas couvert de neiges
Enveloppés de brouillard
Sans cycle dans les brumes
Au jour d’heureuse lumière
Eclipse ressemblante
D’un mouvement comme donné des roches
Abrasive à la terre
Opaque dans la nuit
De l’ombre à la forêt revenant
Dit déjà des mots sur ses lèvres
Devenait du temps en ce langage conclu.