Mon beau sire toi qui m’as vue
parée de ma plus belle robe blanche
Que dois -tu dire aujourd’ hui
toi qui es partie là- bas
dans ce monde souterrain
d »où les hommes ne reviennent pas
C’est que le noir m’habille
funeste, en ce temps de mort
suis je belle mon triste sire
j’ai le coeur qui bat encore
Ainsi pensait la noble dame
à son chevalier perdu
et l’automne l’enveloppait
de son manteau nostalgique
dans ces cheveux des reflets
d’un roux aux couleurs magiques
les yeux fermés attendant
comme à l’appel d’une prière
la réponse dans la brume
du défunt au doux murmure