Au nord d’un cours d’eau
Aux lueurs verdâtres
Passent les quatre vents
De l’amoureux pêcheur
Les plages du souvenir
En lac du cœur
Plus profond encore
S’avance le granite
La pierre telle une croix
Celte ou gauloise
Enchante ces vents d’esprits
Et dans le souffle long
De femmes, telles des incantes
Un homme marche près des bords de plage
Cueillant d’une douce main, l’étiole de l’air
Poussière de marguerites
Comme des épis jaunâtres au soleil d’été
Et voilà que l’hiver donne des larmes de cristal
Dans le bois des amours
De la jolie Névézienne.