D’une cité sous les eaux
En parlaient sous leurs manteaux
Graciles et bonnes âmes
Qui disaient de cet avantage
C’est un mot, c’est un mot
Un poème sous les eaux
Un papier si déchiré
Qu’il faudrait le déchiffrer
Mais des soupirs sibyllins
Parcouraient les canaux latins
De longs et sonores murmures
Qui sortent parfois des armures
Des cliquetis de portes rouillées
Prêts à tout pour s’évader
Vers les promesses incertaines
De ce château englouti
De ces belles filles d’Ève
De ces silences infinis
(Térrog-Extrait du livre Les Espaces Murmurants)