Entre le diable et la beauté
A milles planètes de nous-même
S’étend le corps instantané
La cruauté d’être si belle
Mais voilà des milliards d’années
Qui voile d’un ciel la nuit obscure
Semblant dire en une mesure
Que le tombeau est un moqueur
Qui triste un jour
Vous marie jeune
Puis de vieillesse, aux vielles femmes
Vous entrelace de ces charmes
Et qui d’un jour en pleine enfer
Vous faisant voir de Lucifer
La terrible âme du corps meurtri
Vous conte alors en une nuit
Que liberté revient, aux ombres rouges
Comme un silence de galaxie
S’envolant d’ailes de matière
Un corps céleste abysse sphère
Par les ans de combats millénaires
Qui dirait alors que le pêché existe
Entre le diable et la beauté
Tout près du corps instantané
Du réel vu de l’eau delà
Ne serait-ce point qu’un contrat
Avec son taux d’usure
Mais l’usurier du monde entier
Vous conterait de ces chagrins
Et votre peau telle une éponge
Se regarderait un temps vraiment
Pour dire du corps
Sans gaieté d’âme
A qui appartient-il maintenant
Et toujours entre le diable et la beauté
Certains choisiraient de nier
D’autres, y mettrait cape et épée
D’autres grandes armes et dangers
Et d’autres encore dans les générations……
Habile resterait la chanson
Alors que dire de vérité
Que chacun cherche l’inanité
La vanité des vanités
La dame est nue à sa fenêtre
Et voit d’un soir la même chose
Et l’homme se dit de milliard d’être
Qu’un jour il la touchera peut-être.