Balzac présente sous le titre Illusions perdues -Dans les deux premier épisodes , l’ascension et la chute d’un jeune poète Lucien Chardon dit Lucien de Rubempré.Le livre est intéressant puisqu il expose avec une cruelle ironie , le monde de l’édition et la société au 19ème siècle.Ainsi Libraires, journalistes,éditeurs, politiciens et effets de commerce font bon ménage dans ce roman.
Balzac qui dans les Chouans faisait foi des mystères entourant la province, change son fusil d’épaule dans cet écrit.Ainsi, l’arrivée à Paris du jeune Lucien et de sa dame de coeur Madame de Bargeton est décrite comme celle de Provinciaux mal habillés et faisant pale figure dans le monde Parisien.Les parisiens du 19 eme siècle avaient- ils le monopole du gout?Rien n’est moins sur.Encore faut il lire la Théorie de la démarche que Balzac écrivit en son temps.Ce qui est très présent dans ce livre c’est le souci monétaire.L’auteur lui même en proie à des soucis financiers lors de l’échec de sa maison d’édition à peut être voulu montrer l’envers du décor.En effet, dans ce livre presque tout les personnages semblent menés et sous le joug d’intérêts financiers.L’argent mène le monde pourrait-on dire à la lecture de l’ouvrage.Néanmoins, Balzac apporte par touche une valeur morale pour l’écrivain, le poète.Elle est représentée par le Cénacle, sorte de groupes d’artistes dirigés par une figure charismatique D’Arthez.Elle fait alors l’éloge voilé du travailleur solitaire, échappant aux mondes du luxe et de la frivolité pour créer son œuvre.
Gageons que l’épisode 3 les souffrances de l’inventeur soit aussi intéressant.