Les muses sont considérées comme les intermédiaires entre le poète et les dieux. Des sortes d’interprètes des désirs divins, des filles de mémoires . Elles seraient à l’origine des nymphes de la montagne.
La tradition homérique semble donner un ordre aux taches du poète devant les dieux ainsi il faut d’abord chanter les muses.
L’auteur de ce blog s’exécutera donc en ce sens à travers un hymne aux muses, une traduction du grec établi par Monsieur Jean Humbert. J’ai rajouté à la fin du texte le nom de chaque muse pour respecter cette sorte d’invocation que semble sous entendre le texte reprenant la classification des Muses de Platon. Il s’agit presque ici d’une forme de péan.
C’est en tout cas une demande aux Muses, une sorte de prière avec l’invocation aux dieux (Apollon et Zeus) puis une sorte d’argument, de légende de pars épica avec enfin la precatio, la requête.
Aux Muses
( A écouter avec un casque audio ou des bafs stéréo son un peu faible )
Chantons d’abord les Muses,
Apollon et Zeus: C’est par les Muses et l’archer Apollon qu’il existe sur des terres, des hommes qui chantent et jouent de la cithare……
Aussi bien que par Zeus, il existe des rois:
Fortuné celui que chérissent les Muses;
douces sont les paroles qui coulent de ses lèvres !
Salut, fille de Zeus! Daignez favoriser mon chant !
Pour moi, je penserai à vous dans mes autres chants…..
Calliope
Clio
Erato
Euterpe
Melpomène
Polymnie
Terpsichore
Thalie
Uranie
Les 3 muses d’origine n’étant pas citées ici il s’agit de Aédé (le chant), Mélété (la méditation) ,et mnémé ( la mémoire ).