Un soir qu’Armand se divertissait à l’abord d’une brasserie tout près d’une mer bleutée .Il entendis des bribes de conversation murmurées par quelques lèvres dans un étrange dialecte .Deux hommes qui discutaient autour d’une photo d’une belle demoiselle d’origine Russe à l’allure Italienne. Ils disaient l’un et l’autre: » cette femme veut un poème, un poème immortel, c’est le prix de sa compagnie, les cieux en pâliraient ! Mais nous ne sommes ni l’un ni l’autre poète, comment faire par dieu »!
Dieu faisant parfois bien les choses, Armand rencontra ces hommes et leur dit que lui pourrait probablement leur écrire ce poème. Pour l’un, c’était une question d’honneur, pour l’autre un pari amusant .Après une discussion qui ne pris qu’un instant il pu alors écrire la chose suivante, chose qui après lecture et assentiment fut ainsi transmise à la dame en question mais on ne sait si ce poème fut couronné de succès en ce sens le mystère demeure mais il nous reste les mots…….
Pour la Demoiselle au sourire Florentin
Femme vous comme La Neva
Qui d’une simple photo
Enchante les palais de l’esprit
De Saint Petersbourg
Du Palais d’Hiver au Grand Palais
Au chemin de la Crimée
En votre chevelure exotique
Méditerrané en un seul mot
Déjà votre autre monde
L Italie peut être
Tout près Botticelli et un blond vénitien
La naissance de Vénus
Cette photo présente des yeux charmants qui pourraient dire
Dans un autre temps
Contessina je suis-
je ne vous appartiens pas
Et enfin ce foulard aux couleurs d’automne
L’automne plaisir du poète