Qui est François Villon ? Difficile de le chanter tant la vie dans ses poèmes est d’images tristes au sort. Néanmoins se plonger dans son siècle, le lire à travers ses écrits et biographie , notamment le livre de Jean Teullé, c’est s’interroger sur L’Histoire de la poésie. Villon étant certainement un témoin de son temps celui du Xvème siècle, un quinzième siècle différent de celui qu’on imagine. Alors Villon , héritier des poètes du XIV ème siècle ?
Une présentation musicale du poème -Ballade des femmes de Paris qu’il est plaisant d’imaginer. L’enregistrement étant plutôt en sourdine il faut peut-etre augmenter le volume des hauts-parleur en cas d’écoute.
Chanson :François Villon-Ballade des femmes de Paris-Clip audio 281
Ballade des femmes de Paris
Quoiqu’on tient belles langagères
Florentines, Vénitiennes,
Assez pour être messagères,
Et mêmement les anciennes,
Mais soient Lombardes, Romaines.
Genevoises, à mes périls,
Pimontoises, savoisiennes,
Il n’est bon bec que de Paris.
De beau parler tiennent chaïères,
Ce dit-on, les Napolitaines,
Et sont très bonnes caquetières
Allemandes et Prussiennes ;
Soient Grecques, Egyptiennes,
De Hongrie ou d’autres pays,
Espagnoles ou Catelennes,
Il n’est bon bec que de Paris.
Brettes, Suisses n’y savent guères,
Gasconnes, n’aussi Toulousaines :
De Petit Pont deux harengères
Les concluront, et les Lorraines,
Angloises et Calaisiennes,
(Ai-je beaucoup de lieux compris ?)
Picardes de Valenciennes ;
Il n’est bon bec que de Paris.
Prince, aux dames parisiennes
De bien parler donnez le prix ;
Quoi que l’on die d’Italiennes,
Il n’est bon bec que de Paris.