Une interprétation imparfaite de part notamment une connaissance partielle de L’Ancien Français mais le charme étant présent je laisse cette version. Que dire de La Boétie à la lecture du poème, une pensée survint celle qu’il aurait pu faire certainement mieux et en le chantant on comprend alors toute la subtilité de son langage, subtilité d’une époque qu’on imagine plurielle.
La Boétie-je publieray ce bel esprit quel a- Clip audio 269
Je publiëray ce bel esprit qu’elle a
Je publiëray ce bel esprit qu’elle a,
Le plus posé, le plus sain, le plus seur,
Le plus divin, le plus vif, le plus meur,
Qui oncq du ciel en la terre vola.
J’en sçay le vray, et si cest esprit là
Se laissoit voir avecques sa grandeur,
Alors vrayment verroit l’on par grand heur
Les traicts, les arcs, les amours qui sont là.
A le vanter je veux passer mon aage :
Mais le vanter, comme il faut, c’est l’ouvrage
De quelque esprit, helas, non pas du mien ;
Non pas encor de celuy d’un Virgile,
Ny du vanteur du grand meurtrier Achile ;
Mais d’un esprit qui fust pareil au sien.
Ah le moyen âge…
Moult langueur et poésie
Ménestrels et fantaisie
Continuons donc à fantasmer sur la fantaisie du Moyen-Age
« Ménestrelement » Bonsoir
A noter tout de même que d’après L’Histoire, Etienne De la Boétie est plutôt un poète de la Renaissance et que celle-ci aurait en fait commencé au 12 ème siècle.
Quel Moyen-age que cette Renaissance