Des nuits qui sont si longues
Qu’on en oublie le jour
Il est raconté parfois
Dans des rêves oubliés
Que de ces sociétés qui existaient ces jours
Ce n’est point la mort qui les avait tué
Mais qu’elles ont disparu
Dans un rêve un jour
Et que leurs habitants
Peuplent nos souvenirs
Ainsi de sociétés et de siècles en siècles
Le prix d’un silence
Est-il une cruauté?
Le silence d’or et la parole d’argent
Et de ceux qui torturent la vie
L’homme de la terre
Ont-ils un prix au temps?
Pour nous faire présenter toutes leurs ignominies
Il y a des temps de cela la peine était de mort
Quand on coupait une tête combien de têtes tombaient?
Mais certains révoltés disaient la peine qui est de mort
Est une abjection,
Nous ne pouvons supprimer la vie
Et les sociétés du futurs diront peut-être tout est commerce
Le diable est un commerce
Mais n’est ce L’Europe du pire?
L’histoire l’aurait déjà prouvé
Ne faut-il pas mieux couper des têtes?
Si une tête de coupé en fait tomber cent autres
Ces cents autres qui ne formeront pas
Par exemple
Une secte d’assassin
Oui rétorquait un autre
Mais nous ne sommes pas à l’abri
De devenir fou
Que faire si le monde est folie?
La grotte socratique est un être abyssal
Un autre rétorqua mais qui touche la folie?
N’est ce l’immortel ou l’homme qui prêche une religion?
Ne sont-ce pas eux les coupables?
Ou certains d’entre eux?
Du mal d’une société?
Ne serait-ce cela qu’il faut juger?
A l’heure de l’eugénisme
Quel immortel faut-il condamner?
Quel religion est une atteinte à l’homme?
Quel secte voudrait détruire le monde ?
Dans les rêves oubliés
L’enfer n’existe plus
Car un rêve qui revient est une histoire de l’homme
Rêves des oubliés