Un livre intéressant dans la collection Mercure de France, que l’auteur de ce blog a pu découvrir. Des inédits de Gérard de Nerval.
Il s’agit de fragments, de notes, du poète du 19 ème siècle Gérard de Nerval qui aurait été d’abord entre les mains de Théophile Gautier puis dans la collection D’Aristide Marie, biographe bénédictin.
Ce livre au Mercure de France est une bonne surprise car on découvre la poésie de Gérard de Nerval, jeune puis âgé. Gérard de Nerval une sorte de partisan d’un nouveau classicisme, un classicisme éclairé venant s’inspirer du romantisme pour créer notamment une poésie d’antiquité rêvée.
Le livre présente divers texte de l’auteur et on peut à travers ces écrits comprendre l’évolution de celui-ci dans son art se faisant notamment défenseur d’une république protégeant la nation, probablement admirateur de l’empire napoléonien et des coutumes magiques des pays d’Europe (La forêt noire).
Mais dans cette évolution du poète, il est intéressant de porter son attention sur quelques fragments, écrits éparse de son voyage d’Italie.
Le poète change alors de vocabulaire nous plongeant dans une sorte de mysticisme méroitique.
Ainsi, On apprend que ceux qui se dévouent au culte de la nuit sont les partisans de la vierge noire. Que les nymphes agrauliennes sous le roi d’athène Cécrops représentait les émissaires d’un pêché de la communauté. Et que le fils de Cécrops est appelé Erésichton au pied de serpent.
Que l’amour d’une reine est appelé, « une ciance ». Est-ce l’origine du mot science de nos jours ?
Et des idées d’expiation, Nerval écrit « -Le monde ne pardonne pas ». Le titre de ce fragment est appelé « Panorama ».
S’il devait retenir, une ville de son voyage d’Italie, Nerval retient la ville de Vintimiglia. Un comté à la frontière sud ouest de la France et de L’Italie qui fut à la fois une possession carolingienne puis partager par la Provence et la république de Gênes, pour finir par être rattaché à l’Italie dans un échange de terre.
Un fragment donc mystérieux d’une science presque ésotérique et psychiques commençant sur ce mot » Les aigles glapissaient ».