Des ombres qui animent, nos vies, heures éprouvantes
Ne se dit-on parfois, nous sommes aliénés ?
L’esprit comme enchainé par un autre nous-mêmes
Luttons contre ces heurts, libérons l’âme vieille
Ces pensées fugitives m’ont pris le jour d’un rêve
Il y a de cela des ans dans les bras de Morphée
Mais comme encore conscient du songe vérité
J’étais pareil à ce tableau du bon gouvernement
Justiciable, donc prisonnier ou bien excommunié
Attendant dans la file, son tour de justice
Dans ce rêve lointain, je passais à la barre
Après d’autres hommes
Certains des chaines au bras
Étais-ce avant la révolution
Au temps d’ Ancien Régime?
Peut-être en Angleterre……….
Nos mondes souterrains peuvent-ils aller là- bas?
Exposant un dilemme ou on me disait coupable
La balance de justice ne m’acquitta pas
Étais-ce l’ange rouge accompagnant mon sort?
Et une voie de stentor disant en quelques mots
Revenez dans deux ans ou peut-etre dix ans.
Juge des tribunaux qui jugent au présent
Qui paye pour les siècles, siècle d’ignominie ?
De la tête tranchée, au prison de Bastille
Sentences prononcées, la fin du sortilège
Vos sommeils sont-ils faits de l’enfer des hommes ?
Qu’est devenu Saint-Louis le bon juge sous son chêne.
Dans les bois de Vincennes
Du rêve ainsi vécu, je garde des tribunaux
Le fer Monarchique toujours subsistant
Et de l’obscurantisme
Une classe de manière
Reste la paix civile dans sa belle robe blanche
Comme une jolie mariée, épousée le dimanche
Vertus théologales et vertus cardinales
Mais que faut-il souffrir pour la paix Légale ?
Rendre aux hommes le rapport, le souffle virginal
Qui fait de nullité une parole absoute
République de Sienne, bon gouvernement ,
Tableau allégorique,
De nos justices divines