A l’amour, roc, brume
« L’oubliante » mesure de pierre
Soufflée au gré de ces lunes
La métaphore de l’hier
L’hier déjà demain
Libéré de ce chemin
Au corps, tête ,cadavre, Judith
Veuf d’un rêve d’enfer
Tuantes, mémoire et paupières
A l’invocation du Cimeterre
Revenant aux portes du jour
Du cœur en présents, guéri
C’est le blason de la tour
Du poète en sa souffrance
Tourne et tourne les enfers
La musique sera première
Des vers, au son de la lyre
Une guitare du plaisir
Jusqu’en Orient ces soupirs
D’Alméria en ces tombeaux
Poèmes sous les sépulcres
Attendons, l’esprit, le génie des airs
Qui dirait de cette manière
Vous êtes poètes maintenant
Je reconnais vos instants
Instants aux jours de lumière
Du dieu noir
Des eaux de guerres
Du sort de solitude
Gardez, le délié, vainqueur
Aux baisers de rocs, brume
Le feu est un palpitant du cœur
Qui dit,
Je cherche fortune
Dame en secourir d’ailleurs
De deux larmes sous la lune
Cariatides des heures
Pour médecine de mon âme
Le monde en ces oriflammes
Matière de force contraire
Mort et vie en la première
Tourmentée en la seconde
Sort d’incroyance en la troisième
Renouveau en quatrième
De ces jours
Roc, brume
Au premier baiser d’amour
Lanterne,
Lumière du profond miroir
Que l’âme aimerait entrevoir
Belle et douce creatura
De ce corps, invisible éther
Devenir autre
Est un dessein
Pierre en connaissance telle
Un hiver entre les mains
D’une oublieuse demoiselle