Liebniz, philosophe du 17 ème siècle est présenté dans un bel ouvrage de la collection du Monde apprendre à philosopher. Après une petite biographie et un état des oeuvres qu’il a publié, ce livre de la collection Le Monde développe ses grandes théories.
Que dire de Liebniz ?
Il est le fils d’un juriste et professeur de philosophie morale, est né à Leipzig en Allemagne en 1646.
Son père mort dans son enfance le laisse avec comme héritage une bibliothèque personnelle ou Liebniz s’interesse à différents auteurs dont les auteurs de l’antiquité.
Denis Diderot rédacteur de l’Encyclopédie se refère à lui en disant que « jamais homme n’a autant lu, autant étudié, plus médité, plus écrit que Liebniz ».
Liebniz enfant précoce suivit une solide formation à l’université de Leipzig ou après un intérêt pour les mathématiques (Il est l’inventeur d’une calculatrice mécanique) , il obtint un doctorat en droit. Néanmoins, son université lui refusa provisoirement son titre de docteur, l’empêchant d’enseigner à cause de sa jeunesse. Cette situation semble marquer la vie de Liebniz dans ses rapports avec l’Université (rapport qui peuvent encore se retrouver de nos jours). Le rapport qui peut-être compris comme le suivant est que finalement celui-ci pour pouvoir enseigner à du se tourner vers une université presque rivale de la sienne. (Université d’Aldorf). Une rivalité qui le poursuivra d’ailleurs puisqu’il finira par créer sa propre académie.
Mais qu’elle est la philosophie de Liebniz ? Elle se positionne sur une question qui touche un grand nombre de connaissances et savoir. C’est celle des causes et des fins.
Si les fins et la cause finale sont plus du monde antique, la cause que l’on appellerait mécanique est issue d’une philosophie du 17 ème siècle énoncant le postulat d’un monde ordonné sur des causes efficaces presque machiniste.
Liebniz est en cela un philosophe intéressant car comme l’exprime l’ouvrage du Monde , il est « un pont entre la philosophie antique et moderne ».
Il ne s’agit pas ici de développer en détail le contenu de l’ouvrage mais plutôt de présenter brièvement ce philosophe.
Pour Liebniz à la différence d’Aristote qui voit dans la fin d’une substance, une possible corruption. Liebniz y voit une monade, c’est à dire que les substances une fois créer ne périssent pas et perdurent sous la forme de monade.
La question soulevé par Liebniz et en lien avec notre monde moderne est donc la suivante Une extension peut-elle être considérée comme une substance entière, plus qu’une unité ?
Pour Liebniz la réponse est non.
Cette question de l’extension à mettre en lien avec le fantôme dans la machine est une question universelle en cette époque c’est celle de la question de l’âme et du corps et de la grande machinerie de l’Univers. (Ordonnateur).
Pour Dieu, Liebniz parle de félicité et d’harmonie, le mal s’il est présent en l’homme chaque jour ne peut-être compris que comme un « mal concomitant » qu’il faut dépasser.
Cette question du mal concomittant est en soit l’explication la plus rationnelle quand à l’égoisme et le mal qui peut être fait par les êtres humains ou entre êtres humains. Une sorte d’égoisme viscéral.
Dans cette ouvrage il n’est pas fait état de la question de la durée de la vie. Liebniz s’est-il intéressé à ce sujet ? Je ne saurais le dire.
Le philosophe meurt à Hanovre le 14 novembre 1716 et est considéré par beaucoup comme un grand génie de son siècle.