La mémoire magnétique

Il marchait dans les steppes

La neige couvrait ses pas

Le brouillard l’enveloppait

La brume  quittait son cycle

L’heureuse lumière du jour

Semblait devenir éclipse

Les roches donnaient comme un mouvement

A la terre abrasive

Et dans la nuit opaque

Du moindre sentiment

Il se vit revenir à la forêt de l’ombre

Et sur ses lèvres des mots qu’il avait déjà dit

Conclut en ce langage du temps qui devenait

 

Dans les steppes marchant

Ses pas couvert de neiges

Enveloppés de brouillard

Sans cycle dans les brumes

Au jour d’heureuse lumière

Eclipse ressemblante

D’un mouvement comme donné des roches

Abrasive à la terre

Opaque dans la nuit

De l’ombre à la forêt revenant

Dit déjà des mots sur ses lèvres

Devenait du temps en ce langage conclu.

 

La juge gouine (petite nouvelle)

Madame Abscon était juge au tribunal depuis quelques années.

La population ne l’appréciait pas trop. On la surnommait la juge gouine.

En effet, par une sorte de magie démoniaque, elle faisait travailler toutes sortes de personnes dans un sens d’épuisement. Elle était accompagnée d’un adepte du « toujours plus ». C’est en tout cas ce qui était raconté dans les campagnes. Etait-ce pour une histoire d’héritage ? Les ouvriers n’aimaient pas trop la juge gouine pour eux c’était manger un poulet en 10 minutes à peine, digérer leurs repas trop rapidement et aller charger des camions de divers matériaux. Ce qui entrainait parfois des difficultés digestives. La juge gouine menait au contraire un train de vie des plus plaisants en compagnie  de divers gens dit de bonne fortune mais cachant des dehors les plus cruels jusqu’a la torture.

Un jour une enquête de police eut lieu après l’agression sur de jeunes personnes et la juge gouine changea de département et disparue.

 

L’histoire de Monsieur Loutou

Monsieur Loutou était sorti de chez lui comme à son habitude pour acheter du pain. Et depuis quelques années il avait la désagréable impression de ne pas être assuré. Pourtant, il payait des assurances chaque mois depuis plus 10 ans, utilisait différents moyens de locomotion. Il s’était demandé si ce n’était pas une personne qui lui portait malheur.

Il avait été témoin d’un accident mortel impliquant un directeur d’auto-école, l’avait brièvement évoqué  avait eu lui aussi quelques accidents dont certains suspects. Il s’était demandé qui s’occupait des accidents de la route. Il avait appris par un ami que c’était les commissariats de police qui traitaient ces dossiers mais que dans les faits la diligence des parties en cause laissaient en suspend beaucoup de cas non résolus. De plus, le système Français basée sur une indemnisation procédurale avec la loi sur les accidents de la route,  la libre circulation et le cas de l’accident intentionnel susceptible de condamnation pénale, entrainait des situations délicates.

Il avait contacté son assureur et celui-ci lui parlait le plus souvent de catastrophe naturelle.  Il voyait pourtant que d’autres personnes étaient très bien assurés sans payer de somme faramineuse. Il hésitait à faire des voyages et autour lui quand on venait lui parler avec un grand sourire, c’était pour lui dire avec un demi clin d’oeil qu’on partait faire un tour du monde. D’autres personnes lui racontaient leurs voyages, avec leur photo mais étrangement quand monsieur Loutou leur posait une question sur ce qu’ils avaient visités, ils s’expliquaient difficilement. Monsieur Loutou avait entendu parlé de la Croatie et de sa côte méditérranéenne, de belles femmes abordables, d’un alcool pas cher  et de service volontaire international.

Finalement, il était rentré chez lui et s’était décidé pour l’achat d’une tondeuse neuve. Il avait eu de léger problème avec celle-ci et plutôt déçu l’amenait à réparer fréquemment.

Il projetait bien sur de faire quelques voyages mais prudent attendait que sa situation assurantielle s’améliore.

 

L’histoire de Mr Lapaze

Monsieur Lapaze ne comprenait qui était cette bande de voleur dans sa province. Il était parti en Ile de France quelque temps et s’était rendu compte qu’on le volait mais des vols de nuisances. Monsieur Lapaze, c’était ainsi fait voler à Paris des objets divers comme des paillassons, des cd audio et d’autres bricoles. On s’introduisait chez lui régulièrement. On forcait ses portes de domiciles. On rentrait probablement chez lui avec des clefs volés ou l’intermédiaire d’un serrurier. Il était rentré dans sa province dans sa famille et de même il avait constaté des vols. Il imprimait quelquefois des images par internet et s’était retrouvé à les réimprimer tout les 3 ans car on lui avait volé les premières qu’il avait imprimé. Il était suivit par un groupe médicale pour un soin de santé et de même les praticiens le suivant lui semblaient suspects parlant d’hospitalisation à l’avance, insistant lourdement     sur ce sujet.

Ils se demandait qu’elle était la nature de ses voleurs ? Etait-ce un voisin ? une personne de sa famille ? Un paysan de sa province ? Des ouvriers du batiments ? Un service technique de télécommunication n’était pas loin de chez lui. Il se demandait s’il ne s’agissait pas d’une administration publique créeant des vols organisés ?

Sa famille semblait ne rien voir de cela comme plongé par un individu dans une transe hypnotique. Etait-ce un gros chef d’entreprise de sa région qui organisait des vols au domicile ? Ou une secte religieuse ?

Monsieur Lapaz  avait bien sur porté plainte et attendait que la justice éclaircisse cette histoire de vol.