Il y avait, dans une forêt lointaine du Voralberg , peut-être au temps du moyen-age, d’étranges causeries sur de mystérieuses disparitions de brebis dans les troupeaux.
Ce qui provoquait un dommage aux paysans des villages pour la confection de leur fromage.
Un bourgemestre qui avait été sollicité par la population pour régler cette situation avait embauché 2 hommes pour faire une battue dans la forêt.
Le temps était plutôt ensoleillé mais de diverses façons, des intempéries frappaient parfois le pays.
Et le sommet de la montagne du Voralberg était considéré certains jours comme dangereux.
On parlait de la présence d’une tribu de celtes, de mangeur de chair, et de bêlement de brebis dans la nuit.
Les deux hommes,que l’expérience de terrain périlleux avait endurci, firent donc une marche vers 23 heures trente dans cette forêt.
Le bourgemestre leur avait indiqué qu’il leur faudrait trouver un signe de ces disparitions étranges car il ne s’agissait peut-être après tout que de voleurs dans les paturages.
La nuit passa et le lendemain matin, il n’y avait aucun retour des deux hommes.
Le bourgemestre se rendit donc avec des villageois au pied de la montagne. Certains grimpèrent au sommet d’un monticule de pierres visible des landes et ils y découvrirent un crane comme enfiché dans le sol et des pierres avec toutes sortes d’inscriptions dont ils ne déterminaient pas la provenance.
Non loin de ce crane, ils trouvèrent deux brebis égarées et aucunes traces des deux hommes.
Le temps passa et la paix semblait revenue dans les troupeaux de brebis. Les paysans ne se plaignaient plus de disparition.
Des légendes et des contes commencèrent à circuler autour de la montagne du Voralberg
et quelques chanteurs se mirent à les raconter en musique.
Dans la forêt du Voralberg, on parlait parfois d’un signe dans le ciel du soir et de langue alémanique dans la fraicheur des prairies.