Le changement de sort

Une chanson un peu gothique dans mon inspiration du jour, j ‘espère qu’elle ne sera pas trop mauvaise au oreille de l’auditeur. Elle s’inspire un peu des écrits d’un poète Allemand, George Trakkle que j’ai découvert dernièrement et dont je parlerai certainement prochainement.

J’ai bu son âme
C’était un soir d’hiver
J’ai bu son âme
Une porte de naguère

Et près des flammes
j’ai vu son corps
Telle une constellation, un amas de trésor, de déraisons

J’ai bu son âme
Dans ce genre de beau verre
Un pied en cristal de la plus belle manière

J’ai bu son âme
J’étais si affamé
Qu’un peu de joie et de sens d’éternité
M’ont d’un coup contemplé

J’ai bu son âme
Disant de Lucifer
C’est un ancien qui a perdu une guerre

J’ai vu son corps
Tel un toréador
Et de ces vies dans d’autres galaxies

Et j’ai fini par m’endormir tranquille
Avec une musique incante
Comme une histoire de Dante….

La plume d’encre

Au plume du soir

Qui vous élevez

Comme dans un brouillard

D encre évaporé

Cette encre spirituelle

Puisqu’aujourd’hui

les caractères sont numérisés, compilés…

De l’ordinateur, au tv et autre portable

La plume d’encre est presque éludée..

Reste les cahiers des écoliers

Autre agenda, feuilles, grandes feuilles blanches

Que l’on couvre de mots

Parfois le dimanche

Lorsque tout c’est tue

Et qu’il reste le souffle

et un peu d’encre

Dans le passage des jours

Dans le silence de cœurs

Une ancre, presque une échancrure,

Et un air de bonheur…….

Soif qui respire……

Eau d’une cartouche

Bleue comme le ciel

La chanson du prisonnier de François Térrog

Un poème un peu méditatif, hommage à Verlaine et à d’autres poètes de la langue française.

La chanson du prisonnier

Dans les brisures de l’ombre,

Au souffle condamné,

Celui qu’on ne veut point entendre

Se manifeste parfois, jusque là…..

Et c’est comme un temps de décembre

Qui enveloppe nos émois

Faut-il une chanson bien douce

Pour nous faire revenir

Au doux moment d’hier

Le passé antérieur

Pour que du prisonnier qui agitait notre âme,

Ne reste du condamné que le souffle sans flamme…

Et de cette odeur de soufre

Apaisons là avec tendresse

Écoutant la chanson bien douce

Que le monde nouveau adresse

C’est un chant de prisonnier

Un poème d’une tour visible

Oh! nuit de l’invisible

Disant du monde éclos

Il y a déjà un temps !

Que ces palais naviguent…. dans le nuage des vents….

Aurions-nous enfin un peu d’écrits….

Aurions-nous enfin,

Un peu de vie, de correspondance…

Pour la plume musicienne…

Est-elle écoutée…?

Dans les nuits noires……

Peut-elle contempler

le beau regard

Celui qui est chant de liberté

Peut-elle le retrouver…..?

Dans les brisures de l’ombre

Comme un écho….

Comme un sonnet…..

Demandant pour celui qui entonne…..

Plus qu’un pas du temps….

Des réponses, de la joie, de l’entrain…..

N’oncques l’oubli d’une autre galaxie.

Le soleil brillait…..

Un petit texte qui finira certainement sous forme musicale, n’ayant pas pu écrire beaucoup ces derniers temps pour cause de santé défaillante.

Le soleil brillait comme une lune

Et regardant la-bas

Parmi la bise brume

Je demandais des jours plus heureux

Au soleil brillant et à la lune rousse

C’était cette chanson que murmurait ma douce

Au soleil brillant

Et à la lune rousse

D’instant mille regard

Comme l’eau qui perle

d’une petite cruche

pluie fraiche dans la brise du jour……

Une bise, une brume

Et un parfum d’amour

Et regardant la-bas

Au soleil brillant

Et si près de la lune

Je demandais un peu mieux….

Des jours plus heureux…