Le juge dont la femme était condamnée

Le Juge Prosper allait presque chaque matin au Tribunal de grande instance de Paris pour juger quelques litiges.

Ils jouissaient d’une notoriété que les greffiers entretenaient attirés par la prime de fin d’année qui leurs garantissaient presque le salaire d’un magistrat. On le comprend, cela était loin de la justice telle qu’elle peut-être enseignée. Il s’agissait plutôt d’une histoire d’argent et de prestance.

Néanmoins les greffiers n’étaient pas non plus les mieux lotis puisqu’ils devaient avec les assesseurs organisés le tribunal pour recevoir les avocats et leurs clients et la robe de certains avocats étaient plus grandes que leurs mérites.

Ce jour la, le juge Prosper devait accompagné du procureur Regault juger le cas d’un marchand de chausson qui avait utilisé une matière textile allergisante pour ces chaussons et  contaminé un grand nombre de personnes.

Etait-ce une infraction pénale, comme la mise en danger de la vie d’autrui ?

Le juge Prosper et le procureur Regault devaient se prononcer.

Or, la femme du juge Prosper et c’était un secret de Polichinelle avait des actions dans ce commerce de chausson ainsi que son amie la femme du préfet.

Le Juge comme souvent devait à la fois juger le commerçant et la probité.

Le vendeur de chaussure qui était peut-être un escroc notoire se disait en lui-même. Mon avocat me sortira de ce mauvais pas.

Son avocat, une sorte d’aigle au visage de rapace expliqua alors à la cours à travers un mémoire presque médicamenteux la bonne foi de son client.

Pendant ce temps , dans une petite maisonnée un jeune homme qui portait les chaussons incriminés et toussait de temps en temps attendait sa paye et n’avait rien a manger.

L’avocat parisien qu’un bon repas dans un restaurant de standing avait rendu presque invincible cet après-midi la expliqua au juge que c’était à cause d’une teinture que ces chaussons pouvaient être nocif pour le client et que c’est donc le teinturier qu’il fallait incriminer.

Le même teinturier dont la femme  pleurait presque de mécontentement quand on abattait un animal car dans sa famille, il y avait des fermiers qui avaient un grand respect des animaux. On le comprend fort bien le teinturier était coincé mais non présent au tribunal.

Le greffier ne bêlait pas une supplication  récréative mais après un débat juridique pantouflard, le juge statua sur l’innocence du commerçant.

Ce jugement était certainement sujet à caution vu les parties en causes mais le jugement suivant était tellement imperméable à la bonne foi (un psychologue qui s’était enrichi de façon suspect faisait un procès pour une infraction et une amende de 22 euros) que cette décision fut  considérée à la fin de la journée judiciaire comme la décision à prendre.

Et la femme du juge qui avait dans ce commerce de chausson peut-être voulu faire une bonne action avait probablement  pu mesurer le pas de son mari.

 

 

 

 

 

 

 

 

L’histoire du psychiatre qui voulait être philosophe

Mr Perdu était psychiatre depuis une dizaine d’année. Il était rentrée dans ce métier par hasard, c’était du en partie à la renommée de Lacan.

Lacan dont tout le monde avait à cette époque parlé car tous les grands philosophes étaient mort et que celui ci proposait une théorie qui se rapprochait un peu d’une sorte d’esthétique philosophique.

Et Mr Perdu aurait voulu être philosophe. Il avait bien sur entrevu la théorie freudienne et ce nerf guerrier que Freud qui était probablement un successeur de Socrate avait voulu expliquer dans une théorie d’analyses. Mais Freud l’attirait moins, à cause probablement des sortes de réflexions sur l’adultère qu’il avait oedipement développé.

Lacan, lui paraissait nouveau, presque moderne et ayant quelque-chose de philosophique. Ainsi, lorsqu’il reçut Joshua pour son premier entretien, il appliqua la théorie Lacanienne.

Joshua était comme bloqué dans son langage et parlait par onomatopé. Les brefs signes Lacaniens qui peuvent se comprendre comme une interprétation de l’animalité qui recouvre parfois le comportement humain était pour Monsieur Perdu, une béquille dans son dialogue avec Joshua.

Pour Monsieur Perdu, le problème n’était pas temps qu’il ne pouvait travailler avec Joshua mais qu’une quantité de personnes dont certaines féminines voyaient dans cette approche théorique, une philosophie emprunte d’antropomorphisme, un antropomorphisme déifié.

C’est à dire dans leurs esprits de citadines, un animal avec qui s’amuser.

Au delà de cela, il y avait toutes sortes de théories nazistes, le culte de la race supérieur, les drogues, les électrochocs.

Mr Perdu en tant que Psychiatre averti, savait que le mal humain se transmettait, c’est à dire que la douleur que l’on pouvait faire subir à autrui, s’appliquait en transfert sur sa propre personne ou encore sur certains membres de sa famille.

Joshua était pour lui un patient  qu’il pourrait peut-être guérir éloigné de l’interprétation Darwiniste de ces contemporains.

On le comprenait fort bien, ce psychiatre ne prônant pas la drogue  et ne voulant faire un contrôle de l’individu mais plutôt, une approche soignante, guérisseuse, n’était pas forcement bien vu dans une profession qui avait choisi la torture comme mode de protection.

Et il devenait entouré de toutes ces folies humaines, ces tortures, ce délitement des corps, presque philosophe.

Mais un autre problème se dressait alors devant sa porte, c’était celui du commerce des soins du corps.

Et lui aussi en observant les autres, regardants ses classifications, facturant ses clients se retrouvait comme Freud parfois en face d’une sorte de prostitution organisée, d’esclavagisme  et il savait que certains de ces collègues y avaient plongé le nez.

 

 

 

 

Le contrat d’ambulance de Mr Swédich

Mr Swédich, voulant démarrer une nouvelle profession, se prit de passion pour les ambulances. Vous me diriez pourquoi une telle passion?

L’ambulance n’est pas de présage heureux.

Mr Swédich voulait démarrer dans ce métier car il avait entendu parler d’une légende, celle selon laquelle certains ambulanciers étaient immortels, qu’il y avait un dieu pour le personnel soignant et que ainsi on pourrait lui pardonner ces péchés et qu »en plus il pouvait devenir riche dans cette profession.

Mais ce que se disait Mr Swédich n’avait rien d’extraordinaire, il était dit que comme lui des milliers d’infirmiers et d’ambulanciers rentraient dans cette profession pour les mêmes raisons. Image dans l’image pour ces hommes en blancs.

Mr Swédich se fit donc rédiger un contrat d’ambulance, il louait un véhicule à travers une société écran pour servir de véhicule de transport de corps, de soin de personnes.

Ou le bas blessait, c’est que Mr Swédich devait transporter 100 corps pour valider un contrat d’ambulance avec l’hôpital.

Et c’est ainsi que Mr Swédish comme d’autres personnes se retrouva dans le commerce des ambulances.

Et ce commerce s’il avait son utilité pour les soins de santé posait un problème à la commune de Mr Swédich. C’est que bientôt des tas de sociétés voulaient avoir leur ambulance. La ville était engorgée d’ambulances, certaines circulaient dans l’espoir de remplir leur contrat de transport de corps.

La population voulait qu’il y en ait moins. De plus, on ne savait plus vraiment qui étaient ces ambulanciers. Et Mr Swédich dans ce pays froid, ou il transportait des corps tout les ans, se disait finalement , dieu ne me pardonnera jamais.

Certains se disaient,nous  faisons du commerce de transport de corps.

Et face à ce monde cruel d’autres réclamaient un contrôle des contrats d’ambulance, un encadrement de la pratique, une protection des soins.

Enfin, Ils existaient aussi des personnes pour lesquels, il fallait mieux se faire soigner chez soi ou qui préféraient se soigner  soi-même, voir mourir dans la tranquillité, qui n’aimaient pas les hôpitaux, les contrats d’ambulances, les docteurs en médecine, les infirmiers en blouse blanche.

Et Mr Swédich qui était rentré dans cette profession attiré par la rémission des péchés, l’immortalité promise, le dieu des soignants, l’argent facile, se disait finalement, la nuit dans son véhicule, il ne reste que moi et mon ambulance et il avait froid……..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’histoire de Mr Trucmuche

Mr Trucmuche avait passé la cinquantaine et comme certains arrivé à cette période de sa vie il avait quelques économies. Il se disait, tout va bien, je pourrais presque faire un prêt pour acheter ce dernier modèle d’ordinateur que j’ai vu dans la vitrine ces jours-ci.

Il allait d’un pas joyeux chez son banquier pour effectuer cette petite négociation qui était, et c’était un peu l’esprit d’une société, un moyen tranquille, presque revolving, de s’acheter cette dernière technologie.

Et bien qu’il fut recu avec un accueil chaleureux, le banquier lui fit comprendre que son prêt ne serait peut-être pas accepté à cause de la bulle économique. En effet, Monsieur Trucmuche avait d’autres prêts contracté le long de sa vie.

Le conseiller bancaire lui disait « nous voulons plus de garantie ».

A coté de cela dans un appartement vieillot, dans une rue des plus dangereuses, vivait robert. Il avait un petit salaire et attendait un prêt depuis plus de 3 mois bien qu’il soit fonctionnaire et sa banque publique, lui refusait ce prêt. Robert n’était pas sur de manger à sa faim.

Mr Trucmuche se disait, on me refuse mon prêt alors que j’ai travaillé presque toute ma vie parce qu’aujourd’hui la bulle économique est mauvaise? Il ne comprenait pas.

Robert se disait, on me refuse mon prêt alors que je travaille pour l’administration que j’aide l’usager public depuis des années. Il ne comprenait pas.

A coté de cela d’autre menait grand train de vie, faisaient des prêts sans difficultés.

Comment cela était-il possible?

Un savant porté en chose financière l’expliquait de cette façon:

Il faut bien prêtés aux riches, sinon on ne vendrait rien.

 

Néanmoins ne peut-on faire une autre bulle cette année se demandait Mr Trucmuche?

Une bulle de circonstances ?

Pour éviter qu’un riche achète tout  et qu’un pauvre n’est rien.

Mr Trucmuche voulait son ordinateur.

Mais Monsieur Trucmuche ne savait pas qu’il annoncait en cette année un piratage de données informatiques. Ce que le technicien landa appelait en langage basique le cloud computing.

Un informaticien qui travaillait depuis des années dans ce domaine disait « Il faudrait faire une loi de protection des données informatiques par an et nous n’aurions plus ce souçi quotidien ».

Mr Trucmuche était devant la vitrine voyait ce bel ordinateur disparaître de son caddie.

A coté de cela Madame Laumo, qui était connu pour persiflé sur toutes sortes de personnes, presque avec méchanceté, allait d’un pas tranquille acheter un gros ordinateur dernière génération.

Mr Trucmuche rentra chez lui d’un pas énervé, il se disait avec une telle mentalité demain nous seront tous morts.

« Le pauvre mourra de faim, le riche  se fera voler son ordinateur et peut-être tué, et celui de la classe moyenne mourra de tristesse ».

Et qui restera t-il?

Des extraterrestres?

Mr Trucmuche  pris son porte monnaie et se rendant dans le rayon des vidéos acheta une cassette sur les extras-terrestres.

Il se disait en lui même, on devrait foutre un coup de pied aux fesses de tous ces spéculateurs et en traduire certains en justice.