De Charles D’Orléans-Poème de la Tour-De François Térrog

Lecture De Charles D’Orléans-Poème de la tour-De François Térrog

 

J’escris de la tour de garde

Ou la nuit se répand

De L’Angleterre Hagarde

J’ai pris 25 ans

 

120 mille écus d’or

Serait-ce le prix valoir pour ces tortures du corps

Vergeture déja L’aage

Me fait connaistre déplaisir

 

Est-ce au chevalier

De l’amy Beaulté

Des oiseaux qui s’envolent

De mon soussy traversé

A la grâce du demander

 

Dur nonchaloir

De cet habit noir

Qui altère le cœur

Gage de l’ailleurs

 

Belle retrouver

Sans prison de penser

Dame enfance et amy

Vous retourner

 

A la tour de garde

Le loyal vouloir

Chansons et ballades

Des Jeunest gens

De cet Angleterre

M’ont pris 25 ans

 

Et si de fontaines

A l’eau qui s’assèche

Ne puis-je boire

Bois du beau Valois

De la longue attente

Epousent mes mots

 

Du chère combattant

Au père touché

A ma bonne amie

Mortellement

 

Retenue d’amour

Je prie grand honneur

Art et troubadour

Du sort du bon

Le gisant

Lecture Le Gisant-Clip audio 293

 

Je suis le gisant

Qui vous regarde de par les ans

De mon tombeau , sépulcre

 

Je pris du livre le bon goût

Celui qui lie les souvenirs

Par la beauté d’un sourire

 

Pour le compagnon transi

Je suis le souffle dans la froideur

De la pierre taillée avec honneur

 

J’ai d’avantages plusieurs couleurs

De celle que le marbre inspire

 

Et ma palette est parfois comme l’étain

Verte des saisons qui passent

Et des siècles qui durent

Croquis parisien de Paul Verlaine- interprétation guitare voix

Une version guitare voix qui se traîne un peu sous cette pluie d’hiver qui aurait peut-être amusé Verlaine.

Verlaine-Croquis Parisien- Clip audio 290

La lune plaquait ses teintes de zinc
Par angles obtus.
Des bouts de fumée en forme de cinq
Sortaient drus et noirs des hauts toits pointus.

Le ciel était gris. La bise pleurait
Ainsi qu’un basson.
Au loin, un matou frileux et discret
Miaulait d’étrange et grêle façon.

Moi, j’allais, rêvant du divin Platon
Et de Phidias,
Et de Salamine et de Marathon,
Sous l’oeil clignotant des bleus becs de gaz.