Etre de la métaphysique
Promesse au lit d’enfants à naître
Qui accepte le serment
Deviendrait un jour parjure
Légende et Mythe de France
Apparaît la dame blanche
Ondine près du chateau
Des seigneurs de Lusignan
Comme les saisons s’enlacent
La nature se délasse
Une fleur est apparue
Parmi ses sœurs déjà nées
Les couleurs qu’elles nous proposent
Sont chantre de métamorphoses
Et si quand passe le temps
Fanent leurs pétales charmants
C’est pour mieux revenir
Par la pluie et les beaux jours
Fleurs qui sont dans les séjours
Dame nature tint ce conseil
De la tige à la corolle
Vous n’êtes point oubliées
Votre Prince vous invite
Au temple des fêtes humaines
Et si vous devenez mortelles
Au souvenir de l’être
Votre force d’avoir été
Vous garde à l’abri des cieux
La lecture de ce livre important pour la vie de l’idée est remplie de beaux passages.
Néanmoins ,il faut avertir le lecteur, la pensée de ce poète , si elle est mal interprétée peut conduire à de mauvaises nuits. Qui est cet auteur? C’est la question qui est posée dans cet ouvrage. Nous nous permettrons de l’envisager ainsi puisque lui-même nous conte ses souvenirs, heurt d’un temps rétrospectif et en quête de vérité. Comprendre Monsieur De Nerval ,c’est sans doute commencer par entendre ces femmes. Qui furent-elles ?Vraies ou imaginées, elles sont probablement le reflet de sa pensée. Pour n’en citer que quelques unes :Angélique, Sylvie et Emilie. En effet, il est comme homme, parcouru par cette recherche de l’être aimé et son voyage n’est pas des plus commodes. Son érudition est tout à son honneur et les chansons et légendes du Valois provoquent ce petit plaisir de découvrir le chant des vieilles provinces. « si j’étais hirondelle!-Que je puisse voler,-Sur votre sein, la belle,-J’irais me reposer! ».Il aborde aussi le religieux comparant l’Orient, l’Europe et présente son interprétation du polythéisme et du monothéisme qui amène la réflexion.
La division en deux parties: les filles du feu d’une part, les chimères d’autre part nous donne un aperçu de l’étendue de son talent. Les chimères ou la fleur insultante trouve écho près de la fleur maladive des vers de Charles Baudelaire. Les deux ouvrages étant rapprochés dans leur date de publication, on se plaît à imaginer la discussion qu’auraient pu avoir ces auteurs sur ce sujet.Les salons que nous décrit Nerval en Italie représentent d’ailleurs dans son livre cette liberté d’esprit.Mais si on veut aller plus loin se pencher sur le poème de pierre De Ronsard « Migonne,alllons voir si la rose » n’est pas superflu.
De la lune argentique
Aux doux bleutés d’un jour
Echelles architectes
D un étrange pan de mur
Arbre faites qu’il croisse sans détour
Près d’un dessous de terre
Sec,il faut bien que la pluie puisse tomber
Si peu loin pourtant d’eau et de forêt
Une plante a grillé
Et le fermier le sait
Arrosoir ,chose tryptique
Animaux haut perchés
Charette pour conduire
L ‘habitant
Où il doit récolter.
Térrog- Poème La ferme de Miro
http://surrealisme.skynetblogs.be/archive/2008/11/24/joan-miro.html
Article de blog consacré à Miro